Tout est flou. Mes souvenirs sont brumeux. Comme un long brouillard entrecoupé d’intenses moments de clarté. Un ultra trail c’est long, très long. Et mon cerveau s’est mis en veille. La concentration, l’envie, la rage ont pris le dessus et seuls des flashes de ces 18 heures passées à courir resteront dans ma mémoire…
Qu’est ce qui nous pousse à faire ça ? À repousser sans cesse nos propres limites ? À vouloir toujours aller plus loin ? Voici l’une des rares discussions que j’ai pu avoir ce samedi. Avec mon compagnon de route du moment, dans une clairière. Car nous souffrons à ce moment là et nous savons déjà que nous recommencerons. Le principe de l’addiction.
Rien ne s’est passé comme prévu. Rien n’était vraiment prévu d’ailleurs. Après un départ nocturne dans le parc, éblouie par les fumigènes rougeoyants, me voilà sous le vent glacé à galoper à vive allure. Je suis vive, dynamique et heureuse d’être là. La première montée réchauffe le corps, la première descente refroidit les ardeurs. En file indienne, le rythme est lent et je ne vois pas assez loin pour comprendre le terrain et… boum. Ma cheville a vrillé. La douleur est là. Intense. Immédiate. Et boum une 2e fois. Je comprends que c’est sérieux. Je ne veux pas y croire. Tout s’effondre en moi, je ne vois plus personne, je refuse de penser que tout pourrait s’arrêter là au 2e kilomètre. C’est écœurant, injuste. C’est dégueulasse.
Je me souviens la seule fois où je me suis retrouvée dans cette situation. J’avais couru 15 bornes sur la cheville, la même. Sans dommage. Je me dis que tant que c’est chaud, ça passe. Mais je me dis aussi que là c’est 112 km qu’il me reste à parcourir. Allons y par étape. Allons au 1er ravito voir si la douleur évolue.
Les kilomètres s’enchaînent. La douleur est toujours là. Il y a des portions de route que je bénis. Habituellement, je les hais. Aujourd’hui, je les aime. Le sol est régulier, il ne m’effraie pas. Le jour se lève doucement. Le ciel est bas. Le vent est froid. L’air est humide. La forêt me fait peur, ses trous, ses racines, ses feuilles. Bim, je tords encore. Jamais deux sans trois. Je me sens solide, prête à affronter les kilomètres, mais cette cheville gauche est si fragile.
Ressaisis toi Emilie. Concentre toi. Un champ de fleurs bleues tapisse le sous bois. C’est féerique. J’esquisse enfin un sourire. C’est beau ici.
Le premier ravito me permet de voir que ma cheville a déjà sacrément gonflé ! Sois raisonnable Milie mais n’abdique pas facilement. Tentons le Km 40 et prenons une décision. Et pense à l’avenir, il y a d’autres rendez vous cet été. Je repars après 5 minutes d’arrêt. La gazelle comme m’appelle Gilbert le parisien, a pris un coup dans l’aile. Enfin dans la patte plus exactement ! J’ai mal. Je pleure en courant. Je suis déçue. J’ai une haine qui monte au fond de moi. Je suis abattue. Romain me dépasse et me dit que ce n’est pas grave d’abandonner. Il me connaît, il sait que c’est un petit drame pour moi.
Le dénivelé devient plus important dans cette partie du parcours. J’aime les montées, elles reposent ma cheville. En revanche, j’ai la hantise des descentes. Je vais très doucement. Je fais un deal avec moi même. Maintenant c’est terminé petite cheville, je vais prendre soin de toi et tu vas m’aider.
J’atteins finalement le 2e ravito au Km 40 après avoir doublé Romain et Gilbert dans les montées interminables. Les messages de Lucia et Apostolos m’ont rassuré aussi. Je me sens bien physiquement. Les jambes sont fortes. Beaucoup plus qu’à Paris le mois dernier. La reprise de l’entraînement se ressent. La fatigue est arrivée bien plus tard. En montant vers le ravito, je croise les premiers abandons. L’un d’eux est en train de dire “et pourtant j’ai terminé l’UTMB mais à chaque fois on se demande comment on y arrive”. Et moi ? Vais-je y arriver ? En tout cas je n’ai jamais autant raisonné par étapes. 10 km après 10 km. Ravito après ravito. Chaque chose en son temps. Mes parents sont là. Un peu chamboulés quand je leur annonce pour ma cheville mais cela me rassure de les voir. L’ambiance est détendue au ravito. Je commence à me dire que ça va aller. Je gesticule sur ma jambe pour conserver la chaleur. Ne pas refroidir mon pied. Deux trois quartiers d’orange et c’est reparti.
Tout va se jouer maintenant. Si j’atteins la base vie du 58e, ce sera un signe que je peux aller au bout. Cette entorse est forcément bénigne, non ?! Sinon je ne pourrais pas repartir, continuer. Je me convainc que je n’ai rien à craindre. Les kilomètres passent, le temps passe. La matinée est terminée. Je me suis fait trois phases dans ma tête. 6h/12h matin, 12h/18h après midi, 18h/minuit soirée. Entrons donc dans la 2e plus sereinement…
Le soleil fait son entrée après les gouttes de pluie. L’un des villages traversés (je n’ai aucune idée d’où je suis) est bucolique. Sa petite église, son cours d’eau, tout cela est très poétique. Les vaches me tiennent compagnie, les fermes et les maisons normandes sont superbes dans le coin. Ça remonte. Il y a plein de bonnes odeurs de forêt. Je l’aime d’ailleurs cette partie de forêt. Nous courons et papotons avec Gilbert sur les longs sentiers, nous demandant si le masochisme fait partie intégrante de chacun de nous !! Ces arbres, ce parcours à cet instant, il me rappelle la montagne. J’aime ça. Et ce soleil…
Après de longues lignes droites dans les champs, voilà apparaître le stade et la base vie du 58e km. Je cours. Tranquillement. Mais sûrement. Pas de sac d’assistance à récupérer, je suis en autonomie. Même pas le courage de changer de chaussettes. Je reste dans mon jus ! Hummm je vais sentir la rose ce soir… La soupe chaude et les pâtes sont servies avec amour et font un bien fou à tout le monde. Du saucisson ! Non ça m’écœure rien que de le voir. Mais des bananes miam miam. Je recharge mes flasques en eau, je me refais une beauté aux toilettes. Mascara, baume à lèvres et parfum. Mais non je rigole ! J’apprends que Romain arrêtera ici. Vidé. Et je reste concentrée. Cette histoire me fait faire abstraction de toutes mes autres douleurs. Elles sont là, mais je ne m’en préoccupe pas. Seule ma cheville compte. Et à présent, il est hors de question que je la torde une nouvelle fois. Sous peine d’arrêt. Je suis en retard sur mes estimations. Mais c’est le cadet de mes soucis. La barrière horaire est passée, c’est l’essentiel, car elles sont sévères au début. Il est environ 14h30. Je repars.
Et cela va être un très joli moment qui m’attend. Je descends vers Villequier avec des vues magiques sur la Seine illuminée de soleil. Le vent froid est toujours là. Mais quelle beauté ! Je suis seule. Encore et toujours. Au bord de l’eau. Je passe devant la maison de Victor Hugo. Je resterais bien ici… Sur un banc. Mais déjà il faut remonter en forêt. Je reconnais des sentiers. J’aperçois quelqu’un au loin devant, quelqu’un au loin derrière. Mais je doute. Suis-je perdue ? Suis-je en train de refaire le même chemin ? Je m’imagine arriver au ravito du 58e. Ah non ! Non !! Le cauchemar ! Je regarde ma carte, il est indiqué secteur à double sens, bon, ça a l’air normal. Cette maison, je l’ai déjà vu mais sur ma droite, là elle est sur ma gauche donc ça doit être bon ! Un signaleur, un panneau “113km bon courage”. Yes ! Je suis sur la bonne route !
Je galope. Ça avance. J’essaie de ne pas marcher sauf en montée. Rico mon petit panda est sagement installé dans mon sac. Apparemment il vient de tirer la langue à Laurent qui l’a pris pour un koala. Ça détend l’atmosphère et permet de rire un peu. J’ai faim. Alors je fais un petit goûter chocolaté improvisé en bord de route au Km 70. Je découpe ma journée de 10 en 10. Et je reprends des forces. La cheville ? Je l’oublie presque par moment. Mais je suis vigilante. Je réponds à mes messages d’encouragement qui me font un bien fou.
En repartant, ça descend et je fonce. Je dépasse un petit groupe de trois et j’entends au passage “ça déboule !” Ah, ah, oui je déboule, je vole, je suis bien là, facile. Ça arrive quand on ne s’y attend pas. Un effet secondaire du chocolat sûrement ! Je repasse devant Gilbert. Hé la gazelle ! Je croise un homme qui agite une grosse cloche. J’adore !!! Ce son me rappelle la Rhune au Pays basque. Et je suis solide. En lévitation. En route vers le ravito du Km 80.
Je passe au dessus de Notre Dame de Gravenchon. Je suis presque sûre que mon hôtel n’est pas bien loin d’ici. Allez n’y pensons pas, ce n’est pas le moment de dormir. J’aperçois Papa, le ravito ne doit pas être loin. J’en profite pour faire le singe, le monkey, ça me fait rire ! Papa court avec moi dans la descente, il est surexcité et me dit que je suis la première senior ! Ça alors ! Bon ok, nous ne sommes que trois à avoir pris le départ, les 10 autres sont en catégories vétérans 1 et 2. Mais quand même ! Quelle histoire !
J’aime ce ravito tenu par Natalia. Elle est adorable et a toujours les mots qu’il faut. Une bonne soupe, un mini sandwich, recharge en eau et pause technique dans les fourrés en face. J’ai récupéré le temps perdu et suis maintenant en avance sur mes prévisions et sur la barrière horaire. Natalia fermera la course dans 1 heure. Parfait. A présent, avec du sérieux, de l’envie et un peu de rage, je vais aller au bout.
Direction Tancarville. Mon prochain objectif autour du Km 90. Nous arrivons maintenant dans un long secteur à double sens où je croise les premiers qui courent vers l’arrivée vers Lillebonne. Ce sont eux qui me disent bravo. Le monde à l’envers !
J’ai eu à plusieurs reprises une profonde envie de m’allonger et dormir au cours de la journée, mais là je me sens terriblement vidée, sans énergie. La montée au dessus de Tancarville est éprouvante. Je passe devant Christelle qui est hors service et marchera jusqu’au bout. Maintenant c’est faisable. Nous sommes bien avec les barrières horaires. Mais moi je cours encore et j’ai envie d’arriver vite.
Je refais un petit ravito perso choco pour me donner un peu de power. Il faut que je mange ! Et vite ! Sinon je ne vais pas tenir debout longtemps. La nuit va bientôt tomber. Il commence à faire de plus en plus froid. Je me secoue et quitte Christelle. Je cours, je cours. Concentrée. Ne rien lâcher. La forêt me réserve une fois de plus une belle surprise… A gauche, un mur. A droite, un mur. Au milieu, un signaleur. Pas de jaloux, il faut prendre à gauche, redescendre au fond et prendre à droite après. Bizarrement j’aime cette difficulté. Maso je vous le dis ! Je monte d’un bon pas.
Il me reste 5 km à gambader dans les champs au coucher du soleil. C’est joli ces couleurs. Je joue avec la lumière. Je ne veux pas m’arrêter pour mettre ma frontale. Je veux arriver à temps. Et d’un coup, dans la pénombre, je vois la tente et la lumière au loin près d’un village. Il est là le 100e kilomètre. Pile avant la nuit. Magique !
Je me souviens. C’était il y a un an. J’attendais Romain à ce ravito. Et je m’étais dit, la prochaine fois c’est moi. Les visages marqués, le silence, la fatigue, ça m’avait donné envie. Et là, c’est moi. Mais il y a un peu plus d’ambiance. Autour de la bonne soupe, il y a un espoir chinois sympa et Gilbert qui arrive en titubant ! Il assure à tout le monde qu’il n’a pas bu. Complètement défoncé de fatigue. On en rigole. Je rajoute une couche de vêtements. Il fait si froid. Je trinque avec mon verre de soupe. La gazelle n’a plus très faim. Maman est là. Ça me fait du bien.
En quittant le ravito du 100e, je vois Sarah arriver. Mince je n’ai finalement pas encore gagné cette première place SEF… Papa me dit “tiens voilà ta copine” pour me titiller. Et ça marche car après 100 bornes, il réveille en moi un sacré esprit de compétition. Il n’y a pas grand chose à y gagner mais j’ai envie d’essayer, de jouer le jeu ! Je suis 1ère SEF merde ! J’y suis, j’y reste !
Les 14 derniers kilomètres vont donc défiler à toute allure. Une façon d’en terminer plus vite ! Je suis seule. Dans la nuit noire. Pas évident de repérer la rubalise rétro réfléchissante sans repère ou frontale à l’horizon ! Je perds du temps. Je suis en transe comme si c’était les JO ou si j’étais pourchassée. N’importe quoi ! En attendant, les premières au scratch sont déjà douchées depuis longtemps. Ça remet les pendules à l’heure ah ah ! Je me le répète pour redescendre sur Terre ! Mais trop tard, j’ai cette envie folle que personne ne me double à présent. Je cours. Vite. Sur le goudron, je déroule même ! Je suis en 10 km/h ! Et étrangement ça me fait du bien ! Ça détend mes muscles !
Je rejoins le tracé de la course nocturne de 16 km. Ça motive de voir des gens, de la lumière, de la vie. J’essaie de recoller, de ne pas les lâcher. Et j’avance. Je n’ai plus froid. Je n’ai pas peur quand je suis seule au milieu de la forêt et que j’aperçois un loup blanc qui me fixe au loin sur le sentier. Serait ce plutôt un chien ? Ah non, c’est juste une grosse écorce blanche avec une forme biscornue. Il est peut être temps d’aller faire un gros dodo…
J’aperçois de la lumière à travers les arbres en contrebas. C’est Lillebonne c’est sûr ! J’arrive ma beauté !! Il doit rester 2 ou 3 kilomètres. Je me retourne. Toujours pas de frontale à l’horizon derrière moi. Je descends. C’est bon signe. Tiens un feu de camp. Bientôt j’arrive en ville. Un bénévole me dit “il reste 800 mètres“. C’est vrai ?! Oh mon Dieu ! Je l’ai fait ! Je trotte le long de la route derrière des entrepôts et je pénètre dans le parc.
J’ai les larmes aux yeux. Tout défile dans ma tête. J’arrive avec quelques personnes de la nocturne, mais je suis seule. Je passe le petit pont. La ligne est là. Déjà. Enfin. Je l’ai fait ! Merde je l’ai fait ! Il est minuit. C’est la magie de la vie...
Tout est flou, brumeux à présent. Mais toutes les émotions reviennent par flots, par vagues, par flashes. A certains moments, je prends conscience de ce que j’ai fait. A d’autres, cela me semble normal. Jour après jour, ma cheville dégonfle et reprend sa forme et sa couleur normales. Dès le lendemain, je remarchais doucement en posant le pied par terre sans douleur intense. Et dans quelques jours, je retournerai sur les chemins. Comme si rien ne s’était passé. Après tout, c’était peut être un rêve…
P.S : c’est finalement pas complètement idiot de dire “combattre le mal par le mal” !
P.S (bis) : tout ça pour un podium manqué car j’étais sous la douche ah ah ! Pas de coupe, mais bon, j’ai récupéré le panier gourmand et le champagne ! Tchin tchin !!
Radicassant 114 km 3515 m D+
23 avril 2016
12 Comments
Salut Emilie et BRAVO pour ta course ton superbe récit, pas mal de point commun avec ma course de ce Samedi car je finit juste quelques minutes devant toi, donc nous sommes passé aux mêmes endroits quasiment avec les mêmes conditions de météo et/ou de lumière et je reconnais bien ces endroits “magiques” pour nous et totalement banal pour le promeneur du Dimanche…Bonne récupération.
Yann (Mon CR est sur mon site)
Hello Yann ! Merci à toi, je vais de ce pas lire ton CR sur ton site ! Histoire de me replonger encore et encore dans la magie de cette course…
Beau récit.
bravo à toi, tu as été mon repère pendant une grande partie de ce samedi. Il fallait que tu me doubles sur le plat et en descente, signe que la cheville tenait….et je repassais devant en côte en sachant que je te reverrai.je me suis inquiétais plusieurs fois de ne plus voir la silhouette verte mais c’est parce que tu faisais une pause…et hop tu me redoublais… on a joué au yoyo pendant des heures à plusieurs sans se connaitre conscient de ce que l’un pouvait apporter à l’autre juste par un “ça va” ou “à tout à l’heure”. il n’y a pas d’adversaire sur un ultra, on vit tous la même expérience intense. Pour la fin de course,La radinoctrail nous a bien aidé pour nous relancer…… félicitation tu es devenue centbornard…et les kilomètres parcourus rendent heureux. Jacques un coureur anonyme en 17h58
En effet nous étions dans le même wagon j’arrive 5 minutes après ! C’est vrai que c’est amusant de vivre chacun dans sa bulle et en même temps connectés avec les autres kilomètre après kilomètre… Quels merveilleux moments !
Salut Emilie, tu m’as doublé du côté du 80/90 éme km , et tu mérites bien ton surnom car tu traçais bien ..!. Je luttais avec mon genou et j’ai fini vers 00:30. Ton récit est top, je me dis que les trailers sont tous un peu les mêmes, chaque fois que je descends en Euskadi , je fais la Rhune par le côté espagnol..;-) Bref j’ai ressenti les mêmes émotions . Et après avoir dit ( pendant la course) , on ne m’y reprendra plus, j’étais déjà entrain d’échafauder un ultra le dimanche matin… Bertrand Dossard 1210. Bons futurs Trails !.
C’est ça Bertrand ! Tous les mêmes ! Tous un peu cinglés et surtout incorrigibles 🙂 Je suis justement à… Bayonne au moment où je t’écris, la Rhune n’est pas loin ! Bonne prépa pour tes prochains ultras alors 😉
Superbe récit, beaucoup d’émotions. Je retrouve tous les ingrédients de notre passion.
Merci Philippe !
Dans les yeux d’Émilie , on peut apercevoir une volonté d’aller jusqu’au bout de ce qu’elle a entrepris , on peut apercevoir une personne qui aime se lancer des défis de taille et qui n’abonnera que si elle en est obliger .
Un ultra et une expérience formidable , une expérience unique et celui qui ne l’a jamais vécu ne pourra pas comprendre . Tellement de chose qui se passent sur une course , tellement de chose qui passent dans notre tête , tellement d’émotions, de sensations , des rencontres d’un kilomètres ou des rencontres de 70 kilomètres, c’est tout une aventure . J’ai dû te croiser et te dire bravo au niveau des double sens entre le 80 et 90 car nous encouragions les personnes venant dans l’autre sens .
Bravo pour ta performance, courir avec une cheville comme cela depuis le démarrage , et bien ” CHAPEAU ”
Quant au récit de ta course, il est aussi magnifique que cette dernière .
Que répondre à cela ?! Merci pour tes mots ! Tu décris bien le monde de l’ultra que je découvre à peine. Bravo à toi car tu as du faire un sacré chrono. Bon, mon prochain défi sera d’aller aussi vite que toi alors 😉
Aussi vite , plus vite ou moins vite , le principal sera que la gazelle arrive avec le panda sans avoir eu de soucis physique.
Mais a n’en pas douter , vu la volonté que tu as mise pour arriver a finir ce parcours , tu vas vite aller plus vite …
Bravo à toi tu es vraiment une serial traileuse un sacré mental je vois que ns avons fait beaucoup de course en commun et cette année 2016 a été pour ns ( jean Charles Jean Phi et moi ) révélateur dans le monde de l ultra au plaisir de te croiser à nouveau et bon rétablissement pour ta cheville qui j espère sera rapidement geuri pour la diagonale salutations Fred